Résumé
Résumé
Contexte : Les personnes atteintes de maladies chroniques telles que le diabète de type 2 peuvent trouver difficile de pratiquer une activité physique lorsque les conditions météorologiques sont défavorables. Cependant, il n'existe pas de recherches sur la manière dont la saison affecte leur niveau d'activité physique.
Objectif : Cette étude examine l'influence de la saison et des mois de l'année sur le nombre de pas autosurveillés chez les personnes atteintes de prédiabète et de diabète de type 2.
Méthodes : Cette étude est une analyse secondaire de l'étude Sophia Step. En huit étapes, les participants ont été recrutés dans des centres de soins primaires. L'étude a mesuré l'activité physique à l'aide de compteurs de pas (Yamax Digiwalker), et les participants portaient des compteurs de pas et indiquaient leurs pas quotidiens sur un site web. Les profils de pas quotidiens ont été examinés par saison (été, automne, hiver et printemps) et par mois. Deux modèles linéaires mixtes ont analysé l'association entre les variables indépendantes (saisons et mois) et les variables dépendantes (pas). Le modèle a été ajusté en fonction du sexe, de l'âge et de l'indice de masse corporelle, et un intercept aléatoire par sujet a été utilisé.
Résultat : Le nombre de pas était significativement plus élevé en été (7824, 95% CI [7762, 7889]) et au printemps (7805, 95% CI [7757, 7852]) qu'en hiver (7097, 95% CI [7052, 7145]) et en automne (7422, 95% CI [7349, 7490]). L'analyse a également montré que le nombre de pas le plus élevé a été enregistré en mai (7992, 95% CI [7904, 8070]), suivi de juin (7967, 95% CI [7895,8062]). Les nombres de pas les plus bas ont été enregistrés en janvier (6943, 95% CI 68855, 7033) et en novembre avec des nombres de pas de (7208, 95% CI [7112,7289]).
Conclusion : Cette étude a révélé une variation notable des pas quotidiens autodéclarés par les personnes atteintes de prédiabète et de diabète de type 2 sur une période de deux ans, ainsi que des conditions météorologiques saisonnières et mensuelles. L'étude indique également que les conditions météorologiques spécifiques de certains mois, tels que mai, juin et juillet, peuvent être plus favorables à l'activité physique.
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